SAM ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES ARTS ET MÉTIERS À ANGERS

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« Un bâtiment sériel rigoureusement composé suivant les principes porteurs de la pierre de tuffeau et les codes esthétiques de l’Abbaye du Ronceray voisine. »

TYPE
enseignement supérieur / campus
équipement institutionnel
pierre
materiaux bio-sourcés

CLIENT
Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

EQUIPE
K ARCHITECTURES
(architecte mandataire, G. Sexter, chef de projet)
BATISERF
AREA ETUDES NANTES
BMF
ALTIA
ATEVE

SURFACE
2 306 m²

BUDGET
4,6 M€ HT

PROGRAMME
salles de cours et ateliers

SITE
ANGERS Abbaye du Ronceray

DATE
esquisse 2018

CREDITS
Romain Ghomari RAR

CONTEXTE

Le campus de l’E.N.S.A.M. s’est installé en 1815 dans l’Abbaye du Ronceray, l’une des plus opulentes de l’Anjou jusqu’à la Révolution. Une dizaine de bâtiments a été ajoutée au fil de l’histoire, dont le dernier en 1995, pour former un îlot quasiment entier dans un tissu urbain dense au patrimoine architectural prestigieux.

ENJEUX

L’objet du projet est de reconstruire deux de ces bâtiments édifiés en cœur d’îlot en 1959. Conçus dans un esprit économique rationaliste empreint de classicisme, leur écriture architecturale ne rompt pas brutalement avec le contexte patrimonial. Néanmoins, leur matérialité – béton enduit et pâte de verre brune – ne témoigne pas une grande compatibilité avec le tuffeau, cette pierre calcaire lumineuse à grain fin qui porte les qualités contextuelles historiques du lieu comme du Val de Loire en général.

CONCEPT

Le futur bâtiment E sera reconstruit dans son volume actuel en conservant l’approche rationaliste et pragmatique de sa forme initiale. Il en résulte un bâtiment sériel rigoureusement composé, dont la recherche maximale d’éclairage naturel détermine le rapport plein/vide des façades.
Cependant l’archétype rationaliste existant a été interprété par les filtres de la contemporanéité. Ainsi, la structure fait partie intégrante de l’écriture architecturale et toutes les lignes ont été épurés à la limite de l’abstraction.

L’architecture s’est également attachée à exprimer une attention particulière aux enjeux environnementaux. Face à ces objectifs, l’utilisation de la pierre de tuffeau en façade s’est imposé rapidement comme une évidence, tant pour les deux bâtiments. Le résultat offre deux édifices ancrés dans leur patrimoine culturel et néanmoins résolument contemporains.

Parmi les matériaux bio-sourcés, le bois est largement employé. Sa présence est signalée dès la façade dont il revêt les impostes. Il est utilisé comme matériau structurel massif. Il compose également les planchers, toutes les menuiseries et une partie des faux-plafonds. Sa présence offre, aux espaces extérieurs comme intérieurs, une atmosphère douce et chaleureuse.

Cette réponse architecturale néo-rationaliste empreinte de romantisme se définit comme contextuelle, nécessairement fonctionnelle et pérenne.