TEK MÉDIATHÈQUE ET CONSERVATOIRE DE MUSIQUE ET DE DANSE AU KREMLIN-BICÊTRE

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« Plus on lève les yeux, plus l’édifice progresse vers l’intime pendant que les façades s’infléchissent pour ouvrir davantage l’espace public sur le ciel. »

TYPE
équipement culturel
médiathèque
conservatoire
bureaux
HQE

CLIENT
Ville du Kremlin-Bicêtre

EQUIPE
K ARCHITECTURES
(architecte mandataire, C. Saint-Paul et O. Jonchère, chefs de projet, A. Royer, mobilier)
ON (lumière)
KHEPHREN (structure)
ALTO (fluides et HQE)
F. BOUGON (économiste)
ALTIA (acousticien)

SURFACE
4 500 m²

COÛT
8,1 M€ HT

PROGRAMME
centre de documentation,
salle de diffusion (100 places),
conservatoire de danse et de musique

AVANCEMENT
phase 1 livrée en 2012
phase 2 en cours

SITE
Le Kremlin-Bicêtre

CREDITS
photographies Luc Boegly

CONTEXTE

Cet édifice s’inscrit dans un tissus urbain dense le long d’un boulevard principal. Il fait face à un mall de grande échelle.

 

ENJEUX

Une médiathèque est comparable à un programme tertiaire en plus sophistiqué. On y mêle des plateaux de travail et de consultation très précisément aménagés à des espaces de diffusion comme des salles de conférences et de séminaires.
La médiathèque du Kremlin Bicêtre s’adresse à un large public dont la culture est souvent influencée par l’industrie du divertissement.
Pour attirer ses utilisateurs, cet équipement doit alors stimuler le désir de culture aussi efficacement qu’une Fnac est capable de « pousser » à la consommation culturelle.

 

CONCEPT

Toute la subtilité de l’écriture architecturale est donc de trouver l’équilibre entre le devoir de solennité d’un édifice public et la nécessité de rivaliser avec les architectures enseignes.
L’édifice vient cadrer la place publique avec deux ailes aux formes pures et claires. Ses façades s’infléchissent légèrement vers le ciel pour alléger l’ouvrage et donner plus d’ampleur à l’espace public. La transparence de son rez-de-chaussée offre ses fonctions à l’urbanité. Plus on lève les yeux, plus l’édifice se fait monolithique. Des lanières fines et verticales dessinent la façade en se densifiant à chaque niveau pour marquer une progression vers l’intimité.
Laquée d’un vermillon, entre le rouge Ferrari et l’orange signalétique, cet appareillage habille l’édifice d’une couleur particulièrement repérable et mémorisable. La médiathèque scelle ainsi son identité et ses ambitions par une présence affirmée dans la ville.