SIL CENTRALE DE MOBILITÉ À L'ÎLE-SAINT-DENIS

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« Sa façade constituée d’un damier de miroirs pliés reflète un paysage abstrait et offre un nouvel horizon lumineux au quartier. »

TYPE
parking silo
locaux commerciaux

CLIENT
SEM PLAINE COMMUNE

EQUIPE
K ARCHITECTURES
(architecte mandataire, E. Bourdier, chef de projet)
BATISERF (structure)
CHOULET (fluides)
VPEAS (économiste)

SURFACE
8 750 m²

COÛT
3,6 M€ HT

PROGRAMME
parking silo de 235 places et locaux d’activités

SITE
Paris Ile-Saint-Denis (93)

AVANCEMENT
Livré en 2018

CREDITS
photographies Simone Bossi et Marc Dunile

LE CONTEXTE

La centrale de mobilité est un parking silo de 230 places qui traverse l’île Saint-Denis de rive à rive. Elle borde la limite sud d’un futur quartier fondé sur des enjeux sociétaux avancés. L’environnement fluvial naturel de la Seine sera en partie restauré et habité par une ville apaisée dont la circulation automobile sera emblématiquement limitée.

ENJEUX

Le parking doit s’intégrer dans le paysage urbain au même titre que les édifices habités qui lui font face.
Ce parking s’inscrit dans une démarche environnementale globale. Sa cinquième façade sera notamment habillée de cellules photovoltaïques.

LE CONCEPT

Cet édifice de plus de 130 mètres de long et haut de 13 mètres, traversant l’île, constitue le fond de décor du quartier. Il se joue de son orientation nord par un appareillage métallique réfléchissant. Constituée de tôles pliées en V calepinées suivant un damier allongé, sa peau renvoie un environnement lumineux et reconstitue un paysage abstrait. L’ensemble de la façade fonctionne comme un trompe-l’œil offrant un horizon au quartier. Cet édifice affirme sa longueur avec conviction et ne cherche pas à atténuer sa morphologie urbaine hors du commun.

De jour, le parking sera perçu comme un édifice d’une massivité paradoxalement légère et transparente. Cependant, le rythme serré des ouvertures aidé par le contraste entre la luminosité de la peau et l’ombre intérieure permettra de masquer son usage.

De nuit, sa fonction sera fatalement plus évidente et sera théâtralisée par l’œuvre lumineuse des artistes Nathalie Brevet et Hughes Rochette.
Techniquement, l’édifice est bâti sur des principes constructifs simples et économiques soucieux de concilier architecture et développement durable.